
Pas du tout emballée par cette lecture directement influencée par tiktok.
Parfois quand je suis sur tiktok j’ai l’impression d’assister à un spectacle de marionnettes et je me demande mais qui tire les ficelles ? Parce que pendant 15 jours – 3 semaines vous allez voir tourner 2 ou 3 livres (mais genre TOUT LE TEMPS, le temps que les esprits l’assimilent et se convainquent qu’il leur faut ce livre) puis paf ça change pour un ou deux autres livres et ainsi de suite. Mais qui orchestre tout ceci ? Les ME ? Un groupe de marionnettistes ?
Parce que si vous allez sur tiktok pendant 3 semaines vous avez dû voir « un automne pour te pardonner » de Morgane Moncomble. Le voir tant de fois ne me donne même pas envie de le lire, mais provoque l’effet contraire. Maintenant on a changé le nouveau livre hype, c’est « troublemaker » de Laura Swan que vous voyez partout (edit : ça l’était à l’époque où j’ai rédigé cette chronique). Et c’est comme si tous les autres romans n’existaient plus. C’est assez déroutant.
J’ai presque l’impression que tiktok est une mini dictature des livres et ça c’est quand même dangereux ⚠️
Bref, je viens vous parler de Icebreaker ou comment écrire un livre pour le booktok en mode lisse, aseptisé, sans vague, sans problématique, tout bien parfait pour ne pas être critiqué par certain(e)s influenceuses/rs. En gros un roman presque politiquement correct.
Comment ce livre est devenu populaire ? Grâce à ses passages érotiques et épicés (le fameux smut) qui vous vantent les fruits et légumes avec un soupçon de notions juridiques puisque vous allez avoir du :
Usufruit pour moi ! (L’usufruit c’est la jouissance je vous laisse transposer 🤣)
Ton petit abricot juteux vraiment trop serré et étroit pour mon énorme aubergine.
Je veux ta petite miaou miaou 🐈 sur mon visage
Honnêtement, je ne suis pas gênée par les scènes hautement érotiques, mais il y en avait trop et c’était quand même toujours pareil avec un vocabulaire éculé et répétitif.
Enfin, en termes d’éducation sexuelle pour les ado qui l’ont lu ou veulent le lire il y a mieux, bien bien mieux.
Sur la narration, il ne se passe absolument rien d’entraînant pendant la première moitié du livre. Arrivée à 50%, l’auteure nous propose une petite intrigue assez interessante, mais vite élucidée même pour moi qui fais toujours en sorte de ne pas m’autospoiler, j’ai rapidement compris.
Il y a un double point de vue et heureusement car si le roman avait été tout du long avec seulement Anastasia je pense que j’aurais vite eu besoin d’un punching-ball pour me défouler.
Parlons-en tiens des personnages : Anastasia et Nathan. Le thème est « grumpy x sunshine » en gros la grincheuse/râleuse et le mec solaire. Là le job est rempli. Anastasia est juste imbuvable, j’ai détesté ce personnage, c’est à vous dégoûter de lire tellement elle est insupportable. 🤬
Alors qu’en face vous avez Nathan qui est juste un mec formidable, patient, gentil, prévenant, presque parfait en gros. Vous vous demandez bien ce qu’il peut trouver à cette harpie d’Anastasia.
J’avais déjà lu un roman avec ce schéma, et celui-ci confirme que vraiment ce n’est pas mon thème favori, loin de là 😅
Enfin sur l’écriture : rien de mémorable. La traduction n’est pas vraiment soignée (à 20€ le livre papier… voilà voilà)
En bref, une lecture facile, mais pas mémorable malgré un héros vraiment mignon et adorable.
Mini spoil : à 13% du livre Nathan embrasse les lèvres d’Anastasia, mais pas celles du visage 😝 Après ça, ça chauffe dans les slips.
C’est mon avis je vous laisse vous faire le vôtre 😘
Lucie
Patineuse artistique star de l’équipe de Maple Hills, Anastasia Allen vit pour gagner. Son emploi du temps plus chargé que celui d’un ministre ne tourne qu’autour de son sport, laissant peu de place à l’imprévu.
Nathan Hawkins, lui, n’a jamais rencontré de problème qu’il ne pouvait pas résoudre. Et en tant que capitaine de l’équipe de hockey, il sait que sa responsabilité est de maintenir l’équipe soudée.
Ils ne s’étaient jamais croisés, mais lorsque la patinoire pour le hockey est détruite à la suite d’un malentendu, les deux équipes doivent s’adapter pour partager une seule et même patinoire. Stassie est plus qu’énervée contre cette équipe de hockey qui dérange son planning, mais surtout contre Nate, le capitaine aux larges épaules et au sourire facile en qui elle n’a aucune confiance. A l’inverse, Nate est immédiatement charmé par la furie qui le foudroie du regard à chaque occasion. Mais qu’importe, Stassie est immune au charme des hockeyeurs. N’est-ce pas ?