Scottish Rhapsody – Delinda Dane

C’est le premier roman que je lis de cette auteure. 

J’en avais entendu parler sur tiktok… (j’ai freiné un peu sur le pigeonnage après cette lecture). 

Je vais aller vite (pour une fois ! ). La plume est franchement très sympa, originale, plutôt drôle. J’ai bien adhéré au style de l’auteure. 

La base de l’histoire : le mariage arrangé + enemies to lovers + slowburn = le mega combo de la mort, j’étais à fond pendant la moitié du roman. 

Puis, on sent qu’il y a eu un flottement, et une soudaine accélération des choses, car les deux héros Lachlann et Erynn qui ne pouvaient pas se supporter, du moins surtout de son côté à elle, succombent très vite et sans vraie raison si ce n’est la promiscuité forcée. 

J’ai eu le sentiment sur le dernier tiers du livre que l’auteure voulait en finir et avait, oserais-je le dire ? Oui : bâcler la fin,  comme je bâclais mes commentaires d’arrêt en 1ere année de droit parce que j’étais submergée de boulot. 

Et dans les remerciements, l’auteure de son propre aveu précise qu’elle était short par rapport à là deadline de sa ME. 

Alors je ne sais pas dans quel régime dictatorial nous vivons, mais tout le monde peut avoir du retard pour une raison ou une autre, et demander un délai supplémentaire me paraissait une meilleure solution que de rendre un manuscrit avec un dénouement à la va-vite.

Parce que le lecteur dans sa tête entend presque la voix de l’auteure qui se disait : bon maintenant faut qu’ils tombent amoureux, j’ai plus le temps.

Dommage et pas cool parce qu’à la différence de mes devoirs bâclés, on paie le livre et le travail derrière. Dommage aussi parce qu’il y avait une bonne tension entre les 2 héros et bon au final là aussi, l’affaire est vite pliée, la bougie soufflée. 

À part ça, j’ai quand même envie de lire autre chose de cette auteure qui a une plume originale et agréable. 

Lucie

Le clan des Cameron n’était pas prêt pour l’arrivée d’Erynn Wallace…
Erynn Wallace avait depuis longtemps oublié que l’Écosse coulait dans ses veines. Grandir à Londres auprès d’une mère anglaise ne l’a sans doute pas aidée à se souvenir de ses racines…Quand, à la mort de son grand-père, elle revient dans sa ville natale, elle ne pensait pas se sentir aussi dépaysée. Les gens, l’accent, les coutumes… elle a tout oublié. Et ce n’est pas Lachlan Cameron qui risque de la mettre à l’aise…L’héritier du clan des Cameron semble même la traiter avec un dédain particulier. Il ne voit en elle qu’une opportuniste, venue rafler son héritage avant de repartir chez l’ennemi. Que lui importe l’avis de cet inconnu, certes séduisant, mais parfaitement désagréable ? Disons qu’il serait beaucoup plus facile de l’ignorer si, pour préserver le domaine de ses ancêtres, elle n’était pas contrainte de l’épouser…

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