The Love Hypothesis – Ali Hazelwood

Une très jolie romance avec une construction peu courante et une manière d’appréhender la relation entre les deux personnages principaux très atypique à mon sens.

La force de ce roman est justement son originalité.

Et des semaines après l’avoir lu, je me demande encore pourquoi je n’ai pas eu de coup de coeur, car tous les ingrédients étaient réunis, tout ce que j’aime y était. Je songe donc à laisser passer du temps et à le relire pour lui redonner une chance, quitte à le prendre en version papier pour voir si ça change quelque chose.

Je n’ai fondamentalement rien à reprocher à ce roman. La plume est jolie, fluide et très agréable à lire. La narration à la troisième personne ne m’a pas dérangée, absolument pas.

J’estime que les auteur(e)s ont le droit d’écrire selon leurs préférences, leur désir et de manière à être à l’ aise. Je ne vois pas pourquoi on pourrait le leur reprocher dans la mesure où tout est bien mené et c’est le cas ici. La troisième personne est habilement utilisée. 

Tout le contexte universitaire, le décor, la trame, le déroulé de l’histoire, tout se tient. L’intrigue est intelligente et jusqu’à ce que l’auteure me mette le nez dessus, je n’avais pas deviné. 

Sur Olive, c’est une personne qu’on ne peut qu’aimer. Une fille vraiment attachante et avec laquelle on a envie d’être amie. Elle est douce, brillante, drôle, manque d’assurance parfois, mais arrive à s’affirmer quand il le faut. Elle a une bouche incontrôlable et dit tout ce qui lui passe par la tête. Sa sincérité et son honnêteté sont absolument touchantes. 

Concernant Adam, c’est un homme, là aussi, brillant, cultivé, charmant, charismatique, mais également ombrageux et quelque peu froid. Il s’abrite derrière sa carapace et porte son cœur en écharpe malgré les apparences. Avec lui, l’expression : ne pas se fier aux apparences prend tout son sens. 

Une très très jolie romance tout en douceur. Un livre que je recommande si vous aimez les thèmes suivants : age gap, slowburn, sentiments doux et bienveillants. 

Quand je l’ai terminé, je me rappelle avoir pensé que j’étais heureuse que des romances avec un amour sincère, de la douceur et des personnages vraiment mignons soient encore appréciées et surtout écrites.

Lucie

Olive Smith, étudiante en troisième année de thèse, ne croit pas aux relations durables ; Anh, sa meilleure amie si, raison pour laquelle Olive se trouve dans le pétrin. Afin de convaincre Anh qu’elle est heureuse en amour, Olive ne peut se contenter d’un simple mensonge : les scientifiques ont besoin de preuves. Comme tout biologiste qui se respecte, Olive panique et embrasse le premier homme qu’elle voit. Or cet homme n’est autre qu’Adam Carlsen, jeune professeur sexy et tyrannique à Stanford. Contre toute attente, Adam accepte de prétendre être son petit ami. Plus surprenant encore : il est parfait en tout point. Soudain, leur expérience est proche de la combustion, et Olive découvre que tester ses hypothèses sur l’amour peut s’avérer dangereux quand c’est son propre coeur qu’on met sous un microscope…

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