Le vampire d’Osaka – Thibault Vermot (Mangaka #1)

đŸ·ïž Mangaka Le Vampire d’Osaka (Tome 1)

đŸ·ïž Thibault Vermot

đŸ·ïž Edition : Casterman

đŸ·ïž Pages 472

📖 Mon avis en bref : Une lecture idĂ©ale dĂšs 15 ans et pour les fans d’anime et de mangas 

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Je remercie Babelio et les Ă©ditions Casterman pour l’envoi de ce roman dans le cadre de la masse critique Babelio Ă  laquelle j’avais participĂ©. 

C’est un roman ado et qui conviendra parfaitement tant dans sa rĂ©daction que dans sa construction Ă  des collĂ©giens niveau 3Ăšme et bien sĂ»r au-delĂ . 

Bien Ă©videmment, il peut ĂȘtre lu par des adultes, il n’y a aucune objection 😉 Je suis une fan des lectures jeunesse et ado donc rien ne me dĂ©range. 

Cela dit je pense que les lecteurs et lectrices de mangas y trouveront du plaisir.

Tous les connaisseurs et amateurs de Death Note y retrouveront certaines vibes. 

Je commence par les choses qui m’ont un peu « dĂ©rangĂ©e » elles sont dans les premiĂšres pages du roman uniquement, car par la suite tout se fluidifie. 

J’ai trouvĂ© Ă©normĂ©ment de rĂ©pĂ©titions sur les tous premiers chapitres comme si elles n’avaient pas Ă©tĂ© traquĂ©es. 

Le rythme Ă©tait saccadĂ©. La lecture n’était pas fluide. L’expression Ă©crite paraĂźt mĂȘme presque enfantine, parfois, comme on peut en trouver dans les contes pour enfants.  De nombreuses rĂ©pĂ©titions du verbe dire. Sur les trente premiĂšres pages, la plume manquait d’homogĂ©nĂ©itĂ©, comme si cette partie avait Ă©tĂ© ajoutĂ©e et non relue ou oubliĂ©e. Ce n’est pas de la mĂ©chancetĂ© de ma part mais vraiment un rĂ©el ressenti de lecture. Ce qui fait que j’ai eu du mal Ă  m’installer et Ă  progresser. Ces petits « couacs Â» du dĂ©but sont totalement inexistants par la suite donc ils demeurent un mystĂšre ! 

Sur la plume, comme je le disais, elle est accessible et conviendra Ă  un public jeune (et moins jeune 😜). Vous trouverez une histoire dans l’histoire et j’ai trouvĂ© que sur le rĂ©cit en filigrane qui intervient Ă  mi-roman l’auteur avait libĂ©rĂ© sa plume et j’y prenais mĂȘme plus de plaisir Ă  le lire lĂ  dans cette seconde histoire. 

Sur l’histoire en elle-mĂȘme : elle est originale et comme je le disais certains Ă©lĂ©ments de l’intrigue vous ramĂšneront Ă  Death Note ce que l’auteur ne cache pas. On a rĂ©ellement le ressenti Shƍnen (moi je suis plutĂŽt et mĂȘme beaucoup Shƍjo (quelle surprise hein ? đŸ€Ł) mĂȘme si j’ai dĂ©couvert le Seinen rĂ©cemment qui me plaĂźt bien 😌. )

Sur les personnages : que ce soit Asuka ou Cloud ils collent parfaitement Ă  des adolescents de 15 ans dans leurs comportements et leurs interactions. Je pense que le piĂšge Ă©tait lĂ  car il arrive  dans les romans que l’auteur/autrice leur donne une maturitĂ© qui n’est pas vraiment crĂ©dible parfois. Il y a une part d’insouciance dans les deux personnages ici que j’ai trouvĂ©e bienvenue. Si je n’étais pas objective et que je ramenais tout Ă  moi qui suis quand mĂȘme trĂšs particuliĂšre je dirais que par rapport Ă  Asuka, Ă  15 ans je n’avais pas cette vision de la vie ni aucune de ses prĂ©occupations sur les garçons, pfiouuu loin de lĂ  đŸ€Ł. Mais c’est moi et nous ne sommes pas toutes pareilles et certains grandissent plus vite que d’autres. 

En bref, mis Ă  part ces quelques premiĂšres pages tĂątonnantes (je ne trouve pas d’autres qualificatifs) c’est un roman qu’on lit d’un bon pas, avec une intrigue bien ficelĂ©e et une fin (qui n’en est pas une) trĂšs originale qui donne envie de savoir oĂč tout ceci va nous mener et quel sera le dĂ©nouement puisqu’une suite arrive. 

Lucie

D’aussi loin qu’elle se souvienne, Asuka a toujours rĂȘvĂ© de devenir mangaka. Alors, quand des jeunes filles sont retrouvĂ©es exsangues dans le port d’Osaka, elle sent qu’elle tient une histoire digne de ce nom. Sa rencontre avec Cloud, un lycĂ©en aussi sĂ©duisant que mystĂ©rieux, va l’encourager Ă  enquĂȘter sur le  » Vampire d’Osaka « . Mais en s’intĂ©ressant de trop prĂšs Ă  cette affaire et Ă  ce garçon venu de nulle part, Asuka rĂ©veille de noirs secrets. Plus troublant encore, les Ă©vĂ©nements qu’elle dessine Ă  l’aide de son Teiko, un stylo fabriquĂ© Ă  partir d’un Ă©trange artefact, semblent avoir une incidence sur sa propre vie… Ses dessins s’inspirent-ils de la sombre rĂ©alitĂ©, ou la rĂ©alitĂ© s’assombrit-elle au contact de ses dessins ?

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